La convergence de la croissance économique et de la confiance dans le commerce électronique
Le consommateur américain est sorti de la pandémie de COVID-19 avec l'envie de dépenser. La santé de notre économie en est la preuve : nous avons conservé le taux de croissance économique de l'année 2020 et constatons une hausse continue en ce début d'année 2022 sur une base déjà élevée. Les consommateurs dépensent de l’argent, mais comme le montre la saison des achats de Noël 2021, la façon dont ils font leurs achats a changé. Le commerce électronique continue de gagner des parts de marché en tant que partie intégrante de plus en plus importante de l’écosystème d’achat.
Les achats en ligne étaient déjà en hausse bien avant la pandémie, et les confinements de 2020 n’ont fait qu’accélérer leur croissance. En 2015, le commerce électronique ne représentait tout juste que 8 % de l’ensemble des ventes. Cinq ans plus tard, il atteint jusqu’à 19 %
1, et les habitudes d’achat indiquent que cette accélération va se poursuivre. Deloitte prévoit qu’au cours de la seule période des fêtes de fin d’année 2021-2022, les ventes de commerce électronique augmenteront de 11 à 15 % par rapport à l’année dernière, soit un rythme plus rapide que celui du commerce physique.
2 À l’avenir, il est prévu que près de 60 % de toute la croissance de la vente au détail jusqu’au milieu de la décennie proviendra du commerce électronique, et d’ici 2026, les achats en ligne représenteront 27 % de toutes les ventes.
3En réponse à cette augmentation du commerce électronique et à l’évolution du comportement des acheteurs en raison de la pandémie, les détaillants réorganisent leurs espaces de vente au détail pour s’adapter à l’avenir du shopping. De nombreux détaillants ont déplacé l’exécution des commandes numériques vers des magasins, permettant ainsi aux clients d’acheter en ligne et de récupérer facilement leurs achats à proximité de leur domicile ou de leur lieu de travail, ou de se faire livrer chez eux depuis des magasins de proximité. Au quatrième trimestre 2020, par exemple, on estime que les magasins ont satisfait 60 % des commandes en ligne.
4 « Pour répondre à ce besoin croissant, le magasin du futur sera un centre hybride de marchandisage et de traitement des commandes, avec des sections pour l’expédition et pour les achats », explique Leon Nicholas, vice-président de Retail Insights & Solutions chez WestRock. « Qu’est-ce que cela signifie en matière d’emballage ? Alors que ces centres de traitement des commandes tirent de plus en plus parti de l’automatisation pour exécuter leurs tâches, de nouvelles exigences d’emballage verront le jour pour améliorer l’efficacité, notamment la taille, la forme et la saisissabilité. »
Entre les besoins de traitement et d’expédition, cette dépendance accrue au commerce électronique signifie une augmentation inévitable de l’utilisation des matériaux d’emballage. Pendant ce temps, le
développement durable s’avère plus important que jamais pour le consommateur. Selon une étude d’IBM,
5 90 % des consommateurs interrogés ont déclaré que la pandémie avait affecté leur point de vue sur la durabilité environnementale, et 60 % sont maintenant prêts à changer leurs habitudes d’achat pour réduire leur impact environnemental. En outre, près de la moitié des consommateurs prêtent désormais attention à la quantité et au type d’emballage lorsqu’ils prennent une décision d’achat.
6 Cette intersection de la sensibilisation accrue à l’environnement, de la croissance économique au sortir de la pandémie et d’une augmentation des achats en ligne a conduit le commerce électronique à un carrefour : il est temps de repenser l’emballage et le traitement des commandes en mettant l’accent sur la durabilité du commerce électronique.